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Kenseiden

France

Kenseiden

France
Ongoing 3/10
#Remolove: Futsuu no Koi wa Jado
2 people found this review helpful
Nov 8, 2020
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 8.0
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 9.0

Bas les masques !

En cette fin d'année 2020 les productions françaises font encore totalement l'impasse sur la pandémie de Covid, qui continue à bouleverser nos vies. Peut-être dû à la gestion catastrophique de celle-ci en France, mais aussi à l'idée que les masques et autres gestes barrières dans les fictions pourraient faire fuir le spectateur. En Asie, les séries ancrées dans la réalité pandémique (notre réalité, donc) sont arrivées dès cet été. Mais j'avoue que moi-même, j'étais à la fois attiré par la curiosité de découvrir comment le sujet était traité et repoussé par cette anxiété de la vie quotidienne que je ne voulais pas retrouver dans un divertissement. C'était sans compter sur l'effet cathartique que pouvait avoir un drama qui traite intelligemment et avec beaucoup d'humour du sujet.

C'est le cas de #Remolove, qui, si l'on s'arrête à l'affiche ou au résumé, peut être pris comme une énième histoire de futur trentenaire qui cherche à se caser avant ce satané 30ième anniversaire (cliché, quand tu nous tiens). Mais qui nous montre plutôt avec un certain humour à quel point la situation que nous vivons tous est absurde. Sur fond de romance par messageries interposées à la Meg Ryan(assez peu réaliste d'ailleurs), le drama traite des réseaux sociaux et de l'anonymat, de la solitude, de la vie de couple, ou des relations humaines en général, en cette étrange année 2020. Il donne à réfléchir et on se retrouve tous à un moment ou à autre dans ce drama.

Mais le point fort de la série, pour moi, c'est l'humour. Rire avec les masques, le lavage des mains et surtout la distanciation sociale paraissait mission impossible, mais c'est grâce à la jolie Haru dans le rôle de Mimi Sensei que tout cela est possible. Le port du masque l'oblige à intensifier son jeu d'actrice et surtout son regard hyper expressif. Ses expressions corporelles font mouchent à chaque fois. Son rôle de Médecin du travail obsédé par les gestes barrières permet une telle outrance dans le jeu, et cela sans jamais sonner faux. Les autres acteurs paraissent bien fades à côté, surtout les rôles masculins, qui malheureusement sont encore trop marqués par l'immaturité. Le port du masque devient ainsi un problème pour distinguer tous ses mâles au même traits de caractère. Mais c'est peut-être voulu, montrant à quel point Mimi Sensei est désabusée par les hommes. Après 3 épisodes j'espère bien encore être surpris, mais le teaser de l'épisode 4 me fait un peu peur. À voir donc.

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Ongoing 6/12
Ano Ko no Kodomo
1 people found this review helpful
Aug 12, 2024
6 of 12 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 9.0
Rewatch Value 8.5

Mon petit poussin

Sans même connaitre le sujet, le couple formé par Sakurada Hiyori et Hosoda Kanata justifie à lui seul le visionnage de Ano Ko no Kodomo. C'est en tout cas ce que pensent les parents de mon âge pour qui ils forment les ados idéaux. Je risque donc de ne pas être très objectif quant à ma critique. Ados ou Darons, on peut tous se retrouver dans cette histoire pourtant banale d'un jeune couple de lycéens fou amoureux, mais à qui il arrive LA tuile. Traité avec plus ou moins de finesse dans les dramas, le thème de l'adolescente enceinte semble galvaudé et pourrait rebuter une fois nos plus belles années passées. Mais croyez-moi, c'est avec sensibilité, réalisme et finesse dans l'écriture que l'ensemble du staff, du scénariste au metteur en scène, en passant évidemment par les acteurs à l'œuvre sur ce drama, a mis au monde la plus touchante histoire de mère-enfant.

Les poussins grandissent trop vite
Très proche de l'âge des protagonistes, on est saisie par le réalisme du jeu de chacun. La mise en scène dévoile avec lenteur, calme et subtilité la progression de l'histoire. Laissant la place aux doutes, aux questionnements, aux changements radicaux d'avis qu'implique la situation. On vit viscéralement la progression de Sakurada Hiyori dans ses choix et ses renoncements. Il faut dire qu'elle incarne encore une fois avec perfection l'adolescente ou la jeune femme en devenir. Mais aussi, comme c'est le propos jusque dans le titre, cette enfant couvée par une maman poule idéale. On pourra regretter l'absence d'une figure paternelle, puisque que son Koïbito qu'est Hosoda Kanata vie dans le même contexte familial. Loin d'être mis de côté, la scénariste a eu l'intelligence d'intégrer le point de vue de son amoureux pleinement aux décisions de Hiyori Chan. Mais dommage que ma génération d'homme (les vieux) ne soit pas plus présente dans l'histoire, nous mettant hors-jeu.

Une critique de la société (Encore !)
Comme dans 50% de mes reviews, vous attendez mon laïus habituel sur la critique de la société patriarcale et du poids des convenances. Si elle est bien présente, cela reste secondaire. Car impossible de juger ce qui se passe dans cette série. représente tout simplement la vie, la vraie. On ne juge pas des choix que personne ne voudrait avoir à faire. Un ado immature ne se permettrait même pas de juger les parents. Car l'écriture est si bien faite qu'elle ne donne le mauvais rôle à personne. On s'identifie à tous et elle révèle un caractère pédagogique sans faille. Et cela aidé par les acteurs. Hosoda Kanata est, par exemple, gentil, mais loin d'être niais et ça fait du bien. La parentalité est questionnée du point de vue de chacun et ils se valent tous.

Forever Young, i wanna be
Une douceur se dégage en fait de la série. Du moins dans la première moitié. Peut-être parce qu'elle cherche à rassurer ou à guider sans donner de leçon. La musique, notamment l'opening de Riria ou l'ending de Beat Garden, vous plongent dans cette douceur d'une enfance qu'on ne veut pas quitter. Une adaptation de Manga réussit et indispensable.

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Ongoing 6/12
Bishonure Tantei Mizuno Hagoromo
0 people found this review helpful
May 23, 2021
6 of 12 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 7.5
Music 8.5
Rewatch Value 7.5

Avis de crachin

Avec ce drama on peut s'interroger sur la santé mentale des producteurs japonais. Où voulaient-ils en venir en confiant a la mignonne petite chanteuse de folk Ohara Sakurako un rôle d'apprentie détective, passant son temps à être trempée des pieds à la tête en chemisier blanc et costume de secrétaire ? Car c'est bien ce qui frappe dans les premières images de cette production assez cheap. Pour les acteurs déjà. Pas vraiment de tête d'affiche, puisque l'héroïne, comme son frère, joué par Amato Yuma restent cantonnée dans le paysage médiatique japonais à des rôles secondaires, malgré quelques années de carrières et des apparitions dans pléthores de dramas. Le cadre ensuite, ce Love hotel bien kitch, de bord d'autoroute, avec ses tours façon château de parc Disney et ce père vicelard, tenancier justement de cet hôtel.

Mais ne passez pas votre chemin tout de suite, puisque au delà des apparences ce drama recèle un non-sens et un humour bien moins lourd dingue qu'il n'y parait. On pourra même y trouver un certain charme.

Alors, oui, les habits de notre héroïne sont trempés et oui "vas y oni-chan" lors du jet de seau d'eau est limite-limite, mais la production a su rester quand même dans la décence et rendre ses scènes bien plus prudes qu'elles auraient pu l'être dans d'autre pays. N'attendez donc pas des images à la "Alerte à Malibu". Ohara-chan mettant plutôt en avant sa coiffure arrangée de 10 façons différentes en effet "wet". Jouant le rôle d'une étudiante en fin de parcours à la recherche de son premier emplois. Passant d'entretien en entretien, la série s'ancre dans la réalité des étudiants, malgré le caractère complètement fantasque du reste de l'histoire. La disparition soudaine de la maman, sans que les personnages semblent vraiment s'en souciés (on t'ils seulement contacté la police) Cet hôtel qui sert également de bureau au frangin, se prenant pour un Sherlock Holmes résolvant des disparitions de chats et autre mystère d'échanges d'étiquettes de promotion dans les Combinis. Où notre héroïne qui n'a qu'une seule amie, joué par la jeune et fantasque actrice Taiwanaise Pipi qui se retrouve présente complètement par hasard dans toutes ses affaires.

Affaires donc que Ohara chan aide à résoudre par son super pouvoir, qui lui-même n'est pas prêt d'être expliqué dans ces 12 épisodes de 20 min. Le pouvoir de remonter dans le temps grâce à une bonne quantité de flotte déverser sur son corps. Elle assiste donc à chaque épisode au vol de melon pan ou au meurtre ou à un meurtre des plus sordide. Car affaires ne sont pas du tout graduées dans ce drama. Construites toujours de la même manière, deux clients le A et B apportent leur demande et souvent et c'est là qu'on peut être déconcerté, car seule une affaire semble résolue au bout des 20 min. Est-ce voulu ? ...

Mais le charme de ce drama est justement dans cette déconstruction foutraque qui au fur et à mesure de ses épisodes prend son sens et donne de l'épaisseur à un mysterie drama fantastique, à la Detective Conan, comme on en voit tant. Des points clés comme la fin de l'épisode sur le toit font avancer l'histoire principale et donne finalement envie d'en savoir plus. Surtout que l'humour que certain diront lourd, est omniprésent. À la limite du Manzai avec le duo père fils justement très lourdingue. Mais si vous appréciez le genre et les situations très caricaturales (et japonaises) des jeunes filles cachées derrière un arbre pour espionner, vous allez adorer.

Ohara chan nous gratifie d'un Ending composé et chanté par elle-même, qui vaut à lui seul la vision du drama. Se mettant en scène pour le chant dans le générique. l'Opening n'est pas en reste, puisque les Enpitsu Macaroni nous offrent une ouverture Power-rock punchi et bien mise en scène par des effets d'eau classieux. Certains diront que c'est le seul moment qui a de la classe dans ce drama, je dirais que le Japon à aussi son charme pour son humour bien particulier. Et c'est pas Pipi-chan qui me dira le contraire. Épisode 4 à pisser de rire.... OK, je sors.

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Ongoing 3/11
366 Nichi
3 people found this review helpful
Apr 30, 2024
3 of 11 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.5
Acting/Cast 8.5
Music 9.0
Rewatch Value 7.5

Hatsukoi, encore

Difficile de passer après Kimi no kokoro wo kureta kara. Ce chef-d’œuvre d'émotions, pour un contexte pourtant maintes fois rabâché. C'est pourtant ce que tente de faire 366nichi en reprenant exactement les mêmes ficelles tragiques. On retrouve la sempiternelle base du couple de lycéens amoureux incapable de s'avouer leurs sentiments, et réussissant enfin à le faire lors de leurs retrouvailles, quelques années plus tard. Mais on retrouve surtout l'évènement tragique (si, si et il n'est pas du tout téléphoné) et similaire qui va mettre fin à cet happy end à la fin du premier épisode.

Le 7e jour...
Surpris de ma comparaison avec KokoKara ? On peut l'être. Les commentaires vont certainement s'enflammer pour livrer un jeu des 7 erreurs avec First Love : Atsukoi. Sorti, il y a bientôt deux et reprenant lui aussi le principe érodé de la chanson d'amour transformée en série. Le bizness des plateformes n'a rien à voir là-dedans, quoique... Je me souviens d'un Dry Flowers de Yuri transformé en trois épisodes sympathiques par une plateforme aussi. Mais on peut revenir à un Matoko Shinkai basant un de ses premiers longs métrages sur One more Time, One more chance qui dans les commentaires de l'époque (2007) était présenté comme une chanson qui "a marqué les Japonais" (1997). Et oui, ce poncif, vous le lirez pour 366nichi aussi, vous entendrez à la fin de chaque épisode une version 2024 de la chanson en entier, mais sans le pouvoir envoûtant des deux cités plus haut. Car finalement rien ne se créé, tout se transforme.

Il en reste encore 351...
Alors passé l'accident, doit-on compter les jours pour regarder évoluer le couple Hirose Alice, Maeda Gordon. Impossible, encore une fois, de ne pas les comparer à mes chouchous à l'écran Yamada Yuki et Nagano Mei (pour avec Nishino Nanase, ce seront mes chouchous à la ville, évidemment).
Je connais peu Maeda Gordon, mais la comparaison à Yamada Yuki ne joue pas en sa faveur. Le jeu est insipide. Et si le sourire est de rigueur, il sonne assez faux car trop charmeur. On préférera Bando Ryota ou Tsuna Keito, plus coincés, mais plus naturelles. Alice s'en sort mieux. Il faut dire que niveau sourire, elle est quand même la pro dans ce domaine. C'est évidemment dans la comédie qu'on la préfère, avec ses accents Yankee ou sa poisse habituelle, qu'on aime lui affubler. Mais elle s'en sort honorablement dans le transfère des émotions. Même si avouons-le elle vous arrachera difficilement des larmes dans les 3 premiers épisodes. N'est pas Mei chan qui veut.

On connaît la musique... trop classique
Après justement la fin du 3e épisode on se sent un peu spoilé. Les 3h passées ressemblent à si méprendra à tout ce qu'on a déjà vu depuis 30 ans. la bande de copains qui se reforme, avec le pardon des mauvais coups des années lycées. Le triangle amoureux, la vie active qui a obligé à renoncer à ses rêves. Base-ball, musique pour finalement devenir salarymen ou office lady. On croirait presque en voyant le teaser du 4e épisode que la série peut s'arrêter là. J'ai arrêté tellement de comédies romantiques à ce moment. J'aurais du arrêter First love, mais par amour pour Hikki, j'ai continué jusqu'au bout. Et c'était compliqué. Ici, je ne sais pas si j'aurai la force d'attendre le réveil des scénaristes.

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Completed
95
0 people found this review helpful
Jul 30, 2024
10 of 10 episodes seen
Completed 0
Overall 9.5
Story 9.5
Acting/Cast 9.5
Music 9.5
Rewatch Value 9.5

95, la vie file comme l'éclair

1995, l'année de mes 18 ans. Vous pensez bien qu'un drama de 2024 se déroulant dans cette période bénie des dieux ne pouvait que m'intéresser. Quand, de plus, on sait que l'histoire prend place à Shinjuku, alors que la jeunesse japonaise ne rêve que d'émancipation et d'occident en adoptant et transformant tous ses codes, mon espoir d'avoir un Drama madeleine, plein d'images d'époques, semble tout proche. Jonny's, Eurobeat et chemises à carreaux, le Japon paraissait courir vers des jours heureux en cette décennie, jusqu'à ce coup d'arrêt...

Annus horribilis
L'attentat de la secte Aum, le séisme de Kobe ou les conséquences toujours plus présentes de l'éclatement de la bulle financière rappelle à tous, en cette année 1995, que rien ne nous met à l'abri, aussi loin parvenu dans la vie. Même issu de la classe moyenne, dans le pays le plus sûr au monde. La fragilité de la vie ou l'accumulation futile des biens matériels, mise en évidence par ces catastrophes, serviront de révélateurs au lycéen insouciant joué par Takahashi Kaito (King&Prince). L'émergence du millénarisme achèvera son envie de donner un sens à sa vie avant la fin du monde programmée par Nostradamus et... Paco Rabane.

Team Shibuya
Heureusement, l'excellent Nakagawa Taishi le prendra sous son aile et lui apprendra à profiter de la vie à travers les valeurs d'une Team formée par 3 autres acteurs non moins talentueux dans leur jeu et leur plastique respectifs. Ce groupe de (5) mecs trop cools initieront Q (9) au carpe diem du Cercle des Poètes Disparus (check les uniformes) et à la fureur de vivre, pour l'ambiance guerre de gangs, référence a la fin du monde, de l'enfance et conquête du cœur de la belle Matsumoto Honoka. On traverse alors cette année 95 de la plus belle Kakkoi-attitude qu'il soit. Et même si, à travers cette team, on pense au propre groupe de Kai-chan, 95 n'est pas un drama sur la musique ou même la mode, c'est un hymne à la jeunesse et sa fureur de vivre, comme seuls les dramas savent les retranscrire et une tranche de l'histoire du Japon moderne que nos plus jeunes ignorent certainement.

Les cœurs à vif, rouge vif
Si on peut être déçu par les premiers épisodes plutôt orientés 90210 Beverly Hills, avec des gosses de riches profitant de leur fric, intéressés que par la mode, la musique et leur nombril, on sent que quelque chose va changer. En attendant, on apprendra le fonctionnement des magazines ados de l'époque qui montaient de toutes pièces des groupes de jeunes stars et les rivalités entre elles. Mais ces rivalités "marketing" cachent de vrais enjeux mafieux. Si l'imaginaire Yankee, par des mangas qui l'ont trop exploité, peut faire fantasmer aujourd'hui, la réalité de l'époque est bien moins rose. Ou plutôt, elle tire vers le rouge écarlate. Les guerres de gangs sont retranscrites de manière ultra-violente et cela sans avertir le spectateur. Les acteurs livrent alors des prestations, dans le combat, impressionnantes de réalisme. C'est la Fureur de Vaincre qui vient alors à l'esprit et un soupçon de Karate Kid

Natsukashii!
Si chaque épisode ne fait que 35 min, les prestations des acteurs renforce une histoire de passage à l'âge adulte, somme toute classique, et cette fulgurance temporelle rajoute à l'urgence adolescente. La mise en scène est léchée et s'offre même le luxe d'inclure des images d'archives, sans faux raccord, des cascades et des bêtisiers qui donnent envie de devenir acteur ou Jonny's. La musique est d'ailleurs dans le ton et Moooove des King&Prince n'aurait pas pu trouver meilleur Ending. On voit enfin, en la présence de Yasuda Ken et Sakurai Yuki un excellent fil rouge narratif qui renforce cette nostalgie des 18 ans. Celle qui parle à tous ceux qui sont rentrés dans la "maturité" depuis bien longtemps.

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Completed
Hold Me Back
0 people found this review helpful
Jul 22, 2022
Completed 0
Overall 8.0
Story 7.0
Acting/Cast 10
Music 7.5
Rewatch Value 8.0

Fake Plastic Ebifuraï

Voilà un sentiment étrange. Partagé entre mon envie de mettre en avant l'excellent travail d'Art House et de Hanabi, sur la distribution et la promotion des films japonais en général, et la déception d'une promesse non tenue pour ce film. Cette hype exagérée autour de cette comédie romantique qu'est Tempura. Un peu comme ses aliments de plastiques dans les vitrines des restaurants japonais. Vous assurant que le goût sera à la hauteur du visuel et pourtant… Malgré les promesses de nourriture et de franche rigolade qui allaient dans le sens d'un très bon moment passé dans nos salles obscures, ce catalogue des hésitations de notre héroïne avec en tête le fameux : " Je me mets en couple ou je reste célibataire ? ", pendant 2 h 15, ne m'a pas vraiment convaincu.

Pourtant, tout semblait partir du meilleur pied. L'actrice principale, Nounen Rena, est excellente en Kuroda Mitsuko. C'est évidement le pilier du film autour duquel est bâtie une histoire, on ne peut plus banale pour une comédie japonaise. [30 ans, il est tant de se mettre en couple, mais mon petit ami est "légèrement " moins âgé que moi et ne trouve pas les mots pour déclarer sa flamme. Moi-même, j'hésite, que dois-je faire ? Garder mon indépendance de célibataire ou former une famille. ] Le hic n'est pas tant l'ultra vu des situations, mais à force de vouloir souligner la banalité de celles-ci (employée moyenne dans un office lambda,...) la réalisatrice Ohku Akiko arrive à nous ennuyer assez rapidement. Bien sûr, le but étant de nous approprier l'histoire, il fallait mettre l'accent sur la simplicité de la vie de Mitsuko, mais là, quel gâchis. Son jeu d'actrice est pourtant bien au-dessus de beaucoup d'autres, avec des passages émotionnels forts et surtout ce petit accent tellement mignon. La voix intérieure, calme et posée, qui l'accompagne tranche tant avec ses mots et son attitude. Les larmes, les joies, les cris imaginaires ou réels sont joués et transmis au spectateur sans accros. On souffre, on partage ses émotions. De son côté, Il n'y a vraiment rien à redire sur elle, si ce n'est pourquoi Non-Chan ne fait pas plus d'apparitions dans les dramas. OK, elle a performé en 2013 dans l'Asadora NHK Amachan, mais depuis elle manque assurément au petit écran. Gardant tout son talent d'actrice pour le cinéma jusqu'à réaliser elle-même ses derniers films, ce qui pose vraisemblablement problème pour le temps qu'il reste à consacrer aux autres productions et donc à ses fans qui l'apprécient tellement en tant qu'actrice.

Il ne faut en conséquence pas bouder son plaisir de la voir dans ce rôle fort et Hanabi ne s'est pas trompé en mettant en avant l'actrice dans sa promotion. Je n'en dirais, malheureusement, pas autant de la partie Tempura X Cuisine. On touche presque à l'escroquerie tant la promesse d'une passionnée de cuisine et de ce fait d'un film retraçant cette passion n'est pas tenue. Des dramas de bouffe, j'en ai vu des dizaines et pour cause, il n'y a quasiment que ça à la TV nippone. On y présente des restos ou des chaines de restos. Des spécialités comme les ramen ou les gyozas sont les stars parfois d'un seul drama déroulé sur 10 épisodes de 20 min. Sans compter les histoires se passant dans les cuisines d'un resto, dans la salle ou même sur des podcasts de critique de resto. Et là, mis à part les 20 premières minutes (le film dure 140 min quand même) les tempuras et la passion de la cuisine sont vite diluées dans la vie de notre héroïne. Pas de passion exacerbée, donc pour la cuisine. Un simple passe-temps du week-end, parmi tant d'autres. On a ce goût amer, cette impression d'avoir été floué par ses faux aliments qui ressemblaient tellement aux vrais.

Reste alors l'intrigue principale, qui retrace en gros une année dans la vie de Mitsuko. Montée de manière aléatoire afin de casser le rythme linaire de sa vie, énormément de flashbacks, amenés de façon assez fine, ponctus cette longue tranche de vie. On y côtoie une série d'acteurs tous très bons, plutôt habitués au cinéma, même si l'on croise le petit ami idéal et timide, Hayashi Kento dans énormément de dramas. Cette histoire, trop diluée sur la longueur, perd de sa saveur rapidement. Quelques incartades en Italie, par exemple, aurait pu permettre de redonner du sel à un plat fade, mais elles arrivent comme un cheveu sur la soupe. Le pouvoir comique des situations est mal géré, je pense en particulier dans l'avion ou certes, Non Chan est à son maximum en tant actrice, mais impossible de décocher un rire tant la mise en scène est lourde.

Mais ce qui m'a le plus gêné, c'est le support "film" et non "drama". Car on est bien ici face à une histoire au long cours, devant s'étaler sur une saison et non 2 h. De la comédie, des sentiments qui doivent prendre leur temps pour se développer. On sent bien que le montage en flashback est fait pour nous donner l'impression du temps qui passe, mais ça ne fonctionne pas sur moi. Encore la tête pleine de séries, comme Tokyo Tarareba Musume (2017), dont le pitch ressemble étrangement. Celui-ci va beaucoup plus loin dans le scénario et le développement des personnages. La comparaison n'est pas flatteuse et seul le jeu de Non est un poil au-dessus de celui de Yoshitaka Yuriko. Et encore. Même les sashimis de morue parlants, de cette série, sont bien plus fun que cette voie intérieure, certes classe ou rigolote... C'est en cela que j'en veux au distributeur français. J'ai l'habitude de regarder des films indépendants donneur de leçons ou montrant le "Vrai Japon" et je ne m'en plains pas d'habitude. Artistiquement parlant, il y a du bon dans le "mal nommé" Tempura (Retenez-moi, m'aurait plus, à moi). Mis là, j'étais mal engagé psychologiquement pour l'apprécier. Un peu comme si je m'attendais à ce qu'on vienne chez moi pour faire connaissance et qu'on reparte juste avec mon repas préparé par mes soins dans un Tupp. Une promesse non tenue, mais d'autres découvertes. Surtout une actrice majeure, et peut-être les interrogations de toute une génération pour ceux qui n'ont pas encore vu un drama sur les trentenaires metro-urbains japonais. Quel crime !

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Completed
Radiation House
0 people found this review helpful
Sep 11, 2021
11 of 11 episodes seen
Completed 0
Overall 10
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 9.5
Rewatch Value 10

Un petit sourire, pour la photo

Nous avons ici (les "vrais" savent), une Review de Radiation House, 3 ans après sa sortie sur le petit écran. Vous vous en doutez une nouvelle saison arrive bientôt et le souvenir des bons moments passés à mater cette série, à l'époque, m'oblige à m'y replonger pour profiter à fond de la nouvelle. Et je peux dire que je ne regrette en rien le re-visionnage complet d'une des meilleures série médicale ... ou pas, d'ailleurs que j'ai pu voir. Chaque moment me rappelle pourquoi je l'ai tant aimé il y a maintenant fort longtemps et me l'a fait encore aimer aujourd'hui.

La réalisation est impeccable. Les décors sont réalistes et certainement réelles. On est plongé dans un hôpital (d'où le temps d'attente pour la saison 2, certainement, COVID oblige). L'action se passe en grande partie dans le secteur Radiologie, avec des longs travellings dans les couloirs, salle des machines et bureaux des radiologues. Souvent en un seul plan séquence, on passe d'une pièce à l'autre, avec un enchaînement d'acteurs et d'actions à l'écran sans la moindre coupure. Heureusement qu'il y a de la pub toutes les 10 min au Japon, pour souffler. Aucun temps mort dans les scènes et on se retrouve plongé au cœur de l'action avec cette impression de faire partie de l'équipe. Mais d'être totalement inutile, à courir toujours après nos collègues et avoir un temps de décalage.

Un peu comme Hirose Alice (qui d'autre, pour jouer la newbie ?) qui débarque fraichement sortie d'une formation de technicien dans ce service de radiologie, qui, présenté ainsi à tout d'un métier ennuyeux où l'on va enchainer patients, installations devant les machines, prises de photos, et cela, jusqu'à la fin de sa vie, en obéissant sagement aux ordres des médecins radiologues. Bonjour le Powa-hara, donc. Mais le cœur de l'histoire ne se focalise pas sur Alice-chan qui n'est qu'une extension de notre regard (et quel regard), mais bien sur le duo Honda Tsubasa et Kubota Masataka, vieux amis d'enfance dont un seul des 2 s'en souvient. Une histoire donc d'amnésie et d'amour de jeunesse, au cœur d'un service médical dont vous connaitrez tous les rouages et les luttes de pouvoirs. Comme d'habitude vous aurez une folle envie de devenir technicien en radiologie, tant vous voudrez de faire partie de cette équipe composée de bien plus de personnages déjà cités et surtout ressemblant fortement à une classe de lycéen déjantée. On trouve le beau gosse au pouvoir de persuasion tellement flippant, la beauté froide cassante, mais pas que, le maladroit poltron et héros qui s'ignore, des chefs de services ignobles, incompétents et carriéristes et une présidente bienveillante, mais manipulatrice et fofolle. Ce Drama, adapté évidement d'un manga, vous fera furieusement penser à GTO, transposé en Radiologie et c'est peut-être pour cela que je l'aime tellement.

Mais c'est aussi et surtout pour Kubota Masataka. Il joue ici un de ses meilleurs rôles, en Technicien/Médecin complètement lunaire, mais d'une compétence folle dans tous les domaines, sauf en amour évidement. Amoureux transi et maladroit invétéré, il est d'une drôlesse exacerbée et vaut à lui seul le visionnage, re-visonnage et re-re-visionage de la série. Bien sûr, des histoires parallèles avec une pléthore d'acteurs, en guest, viendront étayer la série. On aura beaucoup de plaisir à tous les revoir. Comme il se doit chaque personnage récurant aura sa petite histoire, mais on a ici une réalisation et un scénario qui permet d'avoir toujours de la place pour tout le monde dans chaque épisode. Contrairement au récent Night Doctor, par exemple.

On appréciera les trouvailles d'angles de caméra ou les utilisations des écrans, toujours à bon escient. Et heureusement, car ils sont omniprésents, comme toute cette technologie, mais avec justement avec les relations humaines tellement mises en avant dans cet environnement trop froid et technologique. Tout vous réchauffera le cœur, y compris cette musique si parfaite et si ... médical. Et comment ne pas sourir de bonheur en entendant Man with a Mission en Ending ? Et mieux que ça en ayant le groupe au cœur du scénario d'un épisode. Pour la saison 2, je ne peux dire qu'une chose "Fly Again" (les vrais savent !).

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Completed
Sousa Kaigi wa Living de!
0 people found this review helpful
Nov 14, 2020
8 of 8 episodes seen
Completed 0
Overall 6.5
Story 6.5
Acting/Cast 8.0
Music 7.0
Rewatch Value 6.5

Qui a laissé traîner ses chaussettes ?

La famille, y a que ça de vrai et les Japonais ont un sens aigu et une représentation très codifiée de la vie familiale. Dans "Sousa Kaigi wa Living de!" on retrouve Mizuki Alisa en mère de famille beaucoup plus sympathique que celle incarnée dans "Watachitachi ha douka shite iru" mais qui n'a pas moins de mordant, puisque elle fait partie des forces d'intervention spéciales de la police. On est pourtant bien devant une comédie d'enquête pépère dont les Japonais raffolent (et moi aussi). Une grande partie de chaque épisode se déroule dans le salon de la famille, d'où le titre, Et celle-ci cherche à résoudre des délits aussi passionnants que la disparition de Manekinekos sur le pas d'une porte.

Composé donc de la maman flic, du papa écrivain (de romans policiers, tu m'étonnes) et d'un écolier un peu trop sérieux pour son âge, le trio ressemble un peu trop à une photo publicitaire pour quartier résidentiel. Mais voulant s'éloigner des clichés patriarcaux de trop de dramas (moins en moins quand même), c’est-à-dire, le père absorbé par le travail, toujours absent de la maison et la mère au foyer, les scénariste et la mise en scène nous fait tomber dans l'excès inverse en présentant une maman jouant ce type de papa et vis versa. Les ressorts comiques reposent surtout sur la dissimulation des métiers de chacun et sont finalement un peu légers. Les seconds rôles prennent heureusement le relai.

Malgré ses défauts, on prend plaisir à découvrir le quotidien d'un banal quartier résidentiel japonais, leurs us et coutumes (les codes, toujours), mais si vous n'accrochez pas au premier épisode, passez votre chemin. Toute la série est ainsi. Moi j'attends la saison 2, car j'aime toujours me plonger dans le quotidien (pas) prise de tête des Japonais.

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12 days ago
4 of 9 episodes seen
Ongoing 0
Overall 10
Story 9.0
Acting/Cast 10
Music 10
Rewatch Value 9.5

Une adaptation bien dans sa peau

Alors que je pensais avoir tout dis de mon admiration pour la série Golden Kamuy dans ma trop longue chronique sur le film sortie en début d'année, voilà que je me remets à déblatérer sur la série qui prend immédiatement la suite. après le manga, l'anime et le film y a-t-il encore quelque chose à dire sur cette chasse au trésor que chacun ne saisse de comparer à tort à la quête chapeau de paille.

La première crainte vient au fan sur la baisse de qualité par rapport au film, qui à mon sens n'avait qu'un défaut…, sa longueur. Rassurerez-vous, le format série en 9 épisodes de 45 min gomme celui-ci en donnant un rythme qui le rapproche du manga. Les nouveaux personnages sont souvent introduits par ce découpage, permettant une meilleure digestion par les néophytes. Et quelle galerie de personnage. Jamais grotesque alors que les acteurs incarnent des personnages de manga, flippants, souvent, loufoques, toujours, caricaturaux, rarement. Le jeu de chacun et le mimétisme avec cette bande d'enfoiré créé par Satoru Noda reste toujours aussi jouissif. Impossible d'en citer un en particulier, même si je salue la performance de Maeda Gordon, qui m'avait habitué à ses rôles de joli cœur mou dans les dramas.

La qualité et les moyens de production sont toujours présents et on est même étonné d'avoir droit à une saison de neuf épisodes de 60 min avec si peu de flash-back pour délayer la sauce, et cela même pas un an après la sortie du film. C'est quand même, générique mis à part, 8h d'images inédites, qualité cinéma. Avec une armée d'acteurs, des décors naturels somptueux, même si ici, l'action ce passe au printemps. Et que dire de ces décors reconstitués à couper le souffle. Maison du début du siècle qu'on n'hésite pas à incendier en limitant au max les effets numériques bidons. J'en avais déjà parlé pour le film, et j'en rajoute une couche ici, pourquoi encore faire des adaptations anime, avec une telle qualité dans le live action ?

Asirpa est trop chou et drôle, Sugimoto trop cool, Shirashi est incarnée de façon magistrale par Yamoto Yuma qui joue ici le rôle de sa vie, je pense. Tout comme Yamada Anna, il mérite un prix d'interprétation. Mais les rôles comiques ont rarement cette chance. Pour vous achever et justifier une dernière fois ma note extrêmement rare de 10/10 (et tant pis pour le trop-plein de violence) faite un petit tour du côté des génériques de fin. Des Endings à profusion, tous différents, avec ce qui se fait de mieux en termes de J-Rock du moment. Je guette les playlists sur Spotify, depuis le deuxième épisode, mais cela semble être une quête sans fin de rassembler toutes ces peaux…, pardon, single.

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Ongoing 3/10
Tengoku to Jigoku: Psychona Futari
2 people found this review helpful
Feb 7, 2021
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.5
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.0
Rewatch Value 8.0

Le soleil a rendez-vous avec la lune

Le retour de la plus "dangereuse femme au foyer" du Japon, Ayase Haruka, dans un thriller policier ne pouvait qu'attirer mon attention. J'ai donc regarder le premier épisode de Heaven and Hell sans vraiment lire le résumé et je dois dire qu'au bout de 40 min j'étais prêt à abandonner l'enquête. Celle-ci étant menée de manière bien trop classique, voir ennuyeuse, avec en plus un montage des plus étranges. Entre paysage de claire de lune onirique et scènes animés hors sujet. Sans parler d'un choix musical d'un autre âge avec un "pom, pom, pom, pom" que même Beethoven ne supporte plus. Et pourtant il est sourd.

Tout est fait, en plus de cette introduction de plus d'une heure quand même, pour nous faire détester l'environnement de l'héroïne. Malmenée par ses supérieurs ultras machos voir caverneux quant au statu de la femme, qui touche à la parodie tant l'unique femme enquêtrice peut faire faux dans ses bureaux bourrés à la testostérone. Mais en même temps, les dernières déclarations du patron du commité olympique japonais nous rappelle à quel point les situations de drama sont encore la réalité des femmes japonaises de 2021. Certains diront que ce sont des banalités sur le Sekuhara et autres Powahara dans les entreprises, mais on se convaincra que c'est pour les besoins de la série et le changement de personnalité en sera que plus marqué. Vous devrez donc attendre les 5 dernières minutes pour comprendre le pourquoi de tant de lourdeur dans ses situations, qui ne sont pas pour autant excusables, tant au point de vue du fond ... que de la mauvaise mise en scène. Si vous avez lu cette critique jusqu'ici, vous aurez donc la patience d'apprécier la série à partir du deuxième épisode.

Le body swaping n'est pas nouveau et mainte fois repris dans beaucoup d'œuvres. Entre mère et fille pour que chacune comprenne les difficultés générationnelles de l'autre ou pour des échanges de vie que chacun trouve merdiques, mais une fois échangée, elles sont géniales ... jusqu'à regretter l'ancienne. Mais ce qui a été peu exploité dans les séries, c'est l'échange Cop-Serial Killer. Ce n'est pas dans la tête, mais littéralement dans son corps que l'héroïne se plonge, donnant ainsi une leçon d'acting particulièrement réussit. Devant jouer les deux rôles, son magnifique sourire devient un inquiétant masque quand cet Elon Musk japonais prend possession de son corps.

Takahashi Issei, joue ce beau gosse surdoué, aux tiques étranges, richissime et patron d'une firme ultra cotée qui vous veut du bien (Elon Musk donc) n'est pas en reste dans le jeu d'acteur. Il me ferait même oublier Ayase Haruka, tant son personnage féminin est touchant. Même si les tiques, des deux côtés d'ailleurs sont un peu forcés, pas de problèmes du côté du jeu une fois l'échange fait.

Les scènes de crimes sont particulièrement gores, ce qui dénote avec le reste de la série. Mais de la légèreté fait son entrée dès le deuxième épisode, puisque comme tout bon body swaping, une scène de levé de drapeau surprendra notre enquêtrice. Et malgré mon statu de fan incontesté de Your Name je peux encore être amusé par ses légèretés et sûrement vous aussi. On ne se refait pas. Et heureusement d'ailleurs, car la fin du 1er épisode laisse vraiment présager de scènes d'une rare violence perpétrées par une femme psychopathe assoiffée de sang.

Des acteurs merveilleux, car même la lourdeur de Kazuki Kitamura habitué des rôles de flics balourds fait mouche (et oui !). Un scénario qui semble tenir la route pour l'instant, du suspense haletant et du fantastique qui surgit de nul part. Seules certains choix musicaux sont à revoir. Excuse-moi, Ludwig, mais tu ne fais pas le poids face au Tadaima de Teshima Aoi. Mais ne change pas d'apparence qui veut. Il faut savoir se contenter de ce qu'on a et on a là un bon thriller-fantastique qui va vous tenir en halène jusqu'à que le soleil reprenne sa place à la lune.


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Ongoing 6/10
Avalanche
1 people found this review helpful
Nov 26, 2021
6 of 10 episodes seen
Ongoing 2
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.5
Music 9.0
Rewatch Value 9.0

Cool jusque d∀ns le titre

Une avalanche de testostérone vous submerge dès les premières minutes de ce drama et vous n'êtes pas près de remonter à l'air libre. Avec un Pitch très classique, dépeignant une organisation qui travaille dans l'ombre, pour punir le politicien ou l'industriel véreux, on a pourtant droit à une série remarquablement efficace. Une action rythmée, des punchlines qui font mouche et une mise en scène adulte et dynamique. Tout ceci donne de l'intérêt à une situation de départ tellement déjà vue. Ne parlons même pas du jeune flic Rooki, muté pour insubordination, dans ce service du 6e sous-sol, caché au milieu des archives. La porte, une fois ouverte, laisse apparaitre des ressources "humaines", un budget et des gadgets sans commune mesure. Extension de nos yeux, comme toujours dans cette situation, le Nouveau joue la stupéfaction face à l'illégalité, mais efficacité du groupe et serre de caisse de résonance de notre propre aberration. Et ça marche ! Même si ça a été vu 1000 fois et souvent avec des séries de très bonnes qualités encore récentes, comme Cheat ou Nana-ri no Hisho. Cependant, dans celle-ci, on passe à l'âge adulte avec un côté violent et sombre qui tranche clairement avec le côté bon enfant des sus nommés.

Sans doute les acteurs n'y sont pas pour rien. Ayano Go, acteur caméléon, capable d'exceller dans les romances lunaires comme Koi no Deep, ou Frankenstein Love nous montre tout son potentiel de Bad Boy à la cool et mérite à lui seul le visionnage. Mais il n'est justement pas seul et clairement Takahashi Maryjun est l'alliée de poids qu'il ne faut pas énerver sous peine de réveiller son sang philippin nourrit au kick boxing. Si le harcèlement sexuel semble enfin être pris au sérieux dans le milieu politique en France, ses messieurs pourront s'estimer heureux de ne pas la trouver sur leur chemin. Sa pisse le sang, c'est libérateur pour les perso de la série loin de la retenue qui fait le charme de ce si calme pays (en apparence, évidement). Ces deux acteurs sonnent justes, au même titre que la très stricte Kimura Yoshino dans son rôle de Bosley des temps moderne, en recherche de justice, voir de vengeance.

En effet, c'estle propos principal le propos principal de la série. La vengeance, face au Sekusuhara ou au Powahara qui ont tourné aux drames, mais malheureusement, peut être, d'une manière un peu maladroite à force de répéter les mêmes schémas dans chaque épisode. Pour les 4 premiers, on a l'impression de vivre un jour sans fin tant ils sont construits de la même manière. Heureusement la routine est assez vite cassée. Même si, à mon sens, 5 épisodes, c'est trop long pour que l'excellent grand méchant chic Watabe Atsuro (qui d'autre ?) réagisse à la situation. Mettre à la vu de tous, par les réseaux sociaux, les travers des politiques devraient les rendre un peu plus réactif. Un manque de réalisme, comme toujours, dans ses situations, mais qui ne gâche rien. Y compris la présence de Chiba Yudai adepte des rôles de beaux gosses androgynes, qui peine un peu à convaincre en geek tourmenté.

Un casting coup de poing, une mise en scène forte, une musique du tonnerre et stressante à souhait, un Ending de Uverworld ouvrant la perspective d'un nouveau monde nettoyé de toute impureté (tu parles). Voilà une avalanche de raisons de regarder ce mont Fuji des séries d'action.

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Ongoing 2/6
Kimi to Sekai ga Owaru Hi ni Season 2
2 people found this review helpful
Apr 9, 2021
2 of 6 episodes seen
Ongoing 0
Overall 10
Story 9.5
Acting/Cast 10
Music 10
Rewatch Value 9.0

Zombis repetita

Quel intérêt de faire une Review supplémentaire sur la saison 2 de Kimi to Sekai ga Owaru hi ni ? !!!!!! Impossible d'en parler sans spolier la fin de la saison 1. Et faire allusion aux peu de nouveautés du premier épisode pourrait gâcher les révélations du dernier. Et pourtant je voulais remettre une couche sur ce Zombie outbreak qui m'a particulièrement marqué et continue à l'heure qu'il est à me maintenir en allène chaque semaine. Et dieu sait que j'en ai ma claque des infections, des virus et des vaccushin depuis plus d'un an.

Oui, cette série est très gore avec ses cascades de sang, de chaires à vif et ses coups d'objets contondants en pleine tête, en gros plan, perpétrés par femmes et mêmes enfants. Mais qu'est-ce qu'elle donne comme leçons d'humanité aussi ! Tous les défauts de la race humaine sont exacerbés. De la jalousie (très présent) à la peur, mais comme ils le répètent eux-mêmes assez souvent dans la série, les protagonistes forment une véritable famille avec ses querelles, mais surtout l'entraide, l'amitié voir l'amour que nécessite la survie dans ce monde approchant de sa fin.

Ne vous trompez pas, dès la dernière seconde de l'épisode 10, vous enchainerez la deuxième saison. C'est également l'étrange décision qu'a pris le diffuseur Hulu. Et cela, même si créer une attente aurait augmenté le buzz autour d'une série qui le mérite amplement. Bien plus d'ailleurs qu’Alice in Borderland, extrêmement surcoté quand on compare la qualité de Kimi to Sekai ga Owaru hi ni. Netflix à beau avoir le nez creux, il a laissé passé, ici, une série au succès qui pourrait être mondial si on s'en donnait la peine.

Takeuchi Ryoma est charismatique à n'en plus finir et nous rappelle un Will Smith à ses débuts au cinéma. Les autres acteurs ont créé des personnages attachants qui nous déchireront le cœur s'ils viennent à disparaitre.

Seulement 6 épisodes seront largement insuffisants pour satisfaire notre envie de suivre leur (sur)vie dans ce monde sans espoir. Mais le 1er épisode de la saison 2 ne laisse pas de doute sur ce qu'il serait encore possible de faire dans une 3e saison. Je vous laisse imaginer les conséquences de chaque "acte".

Toujours réservé à un public averti (moins de 16 ans, passez votre chemin). La mise en scène comme les musiques restent d'une qualité cinématographique. Bien que les flashbacks tout mignons me manquent en fin d'épisode. Même si le générique, en défilement du staff, donne une classe supplémentaire au tube de Masaki Suda. Et nous fait croire un peu plus qu'on est au milieu d'une grande salle de cinéma en train de regarder un excellent Blockbuster, quelque part, avant la pandémie mondiale qui a tellement bouleversé notre vie.

Review de la saison 1 ici : https://mydramalist.com/profile/Kenseiden/review/121401

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Ongoing 2/10
Edo Moiselle: Reiwa de Koi, Itashinsu
3 people found this review helpful
Mar 3, 2021
2 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 7.5
Story 7.0
Acting/Cast 7.5
Music 7.0
Rewatch Value 7.0

Extrême Oiran

Dans la jungle des dramas japonais, il est parfois difficile de choisir une nouvelle série à regarder. Celle-ci a été choisie uniquement sur un jeu de mot d'une nullité affligeante et donc qui touche au génie. Car une telle prise de risque (certains diront inconscience) de la part des producteurs décuplée par une affiche racoleuse au possible (geisha aguicheuse sur fond de building) ne pouvait qu'aiguiser ma curiosité (malsaine ?).

Alors on ne fait pas dans le détail, dès les premières secondes, une courtisane de l'époque Edo débarque dans une famille vivant chichement dans le Tokyo de 2021, et cela sans autres explications. Elle gardera sa coiffure traditionnelle durant tous les épisodes, voir ses kimonos également, et cela pour faire toutes sortes de baïtos. Elle aura accepté sa situation au bout des quelques premières minutes et les épisodes s'enchaineront avec une capacité d'intégration dans le Tokyo de 2021 étonnante pour une déracinée temporelle.

De toute façon les voyages dans le temps étant devenus courants dans les dramas, inutile de s'encombrer d'explications. On continue donc d'explorer l'histoire du Japon comme c'était déjà le cas avec le romantique Line! Hikari Genji-kun ou le plus ludique, mais incompréhensible en replay Rekishi meikyuu kara no dasshutsu. Si on reste dans la veine romantique et ayant un peu trop de similitude avec le premier nommé, l'humour qui se dégage de Edo Moiselle m'a plutôt agréablement surpris.

En effet, je m'attendais à beaucoup de situations graveleuses sur les courtisanes de l'époque Edo, mais c'était sans compter que ce drama était pour un public japonais et non international. L'héroïne est souvent touchante et fait mouche face aux mâles modernes avec finalement une défense de la condition féminine permanente. Le parallèle des bars à hôtesse, nécessaire pour signer un contrat, sonne assez juste, par exemple.

Sans vouloir en permanence donner des leçons, notre héroïne est empreinte de modernité, mais reste en adéquation permanente avec l'époque d'où elle vient. Mais c'est dans les situations de comédie que l'on prend le plus de plaisir. Même si en permanence l'humour joue sur le décalage des époques, je me surprends à pouffer de rire pour une simple photocopie.

Les acteurs sont malheureusement assez banals (dans le jeu, le physique, mais pas le look...). Edo Moiselle n'a rien d'une superproduction même si Okada Yui porte magnifiquement la coiffure d'époque et sait habiller son regard. Hayama Shono a peine à convaincre tout comme le reste du casting, voilà peut-être pourquoi il porte ses habits si improbables, ceux de l'Oiran passeraient presque inaperçu à côté. Dans une sitcom, ce n'est pas si grave et tous ses acteurs habitués au second rôle sont aussi rafraichissants et changent des Hirose et autres Kubota un peu trop parfaits pour nous.

Si pour vous, c'est l'humour qui prévôt, avec un peu de romantisme et de sensibilité, si les costumes et coiffures d'époque sont votre kif et si vous n'en avez pas marre des voyages dans le temps, Edo Moiselle saura répondre à vos attentes. Étant un homme j'irai plus vers ce drama que vers Iine! Hikari Genji-kun. Mais c'est à vous de faire votre choix. "Madame" à tant de plaisirs à vous proposer.

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Ongoing 136/156
Natsuzora
0 people found this review helpful
Oct 4, 2020
136 of 156 episodes seen
Ongoing 0
Overall 9.0
Story 8.5
Acting/Cast 9.0
Music 10
Rewatch Value 7.0

Natsu, petite fille des montagnes ...

Les Asadoras de la NHK ont un format très particulier 15min/jour, pendant 6 mois. Il faut pouvoir trouver son compte pour accrocher aussi longtemps à une histoire, qui soyons honnête tirent parfois en longueur. Pour ma part j'adore ce format qui permet de lancer des épisodes en rafale. De plus, ses dernières années, les thèmes abordés, la qualité d'écriture et la pléthore de stars en premiers rôles ou en guest arrivent à vous tenir en haleine malgré les moments un peu plan plan. C'est presque le cas de Natsuzora qui offre à Suzu Hirose un premier rôle à la hauteur de son talent et qui justifie à elle seule le visionnage. Comme cela semble devenir la norme avec ce format on découvre son personnage enfant et on suit sa vie sur plusieurs décennies. Bien moins palpitante, à mon avis que celle de Suzume dans Hanbun Aoi (mon Asadora préféré) on trouvera quand même son compte d'émotions dans la première partie de l'histoire et quelques rebondissements, certes attendus redonneront un regain d'intérêt. Découvrir la vie difficile des japonais du siècle dernier, partis coloniser Hokkaido et des orphelins d'après-guerre ma fait verser ma petite larme.
Dans cette version japonaise d'Heidi (les similitudes sont quand même très fortes même si on essaye de nous vendre 'la petite maison dans la prairie') l'histoire nous touche par les liens créés par Natsu et son grand-père adoptif. Personnellement si je trouve que les rôles secondaires manquent de profondeur dans cette partie (et trop caricaturaux plus tard, pour les collègues de Natsu adulte), Awano Sari qui joue Natsu enfant et Kusakari Masao le grand-père vont vous faire fondre. Plus tard, la recherche désespérée de son frère et de sa soeur réussiront aussi à vous tirer une larme supplémentaire.
Mais soyons honnête, si je me suis plongé dans cette histoire ce n'est évidement pas pour les paysages bucoliques et les vaches d'Hokkaido ni pour suivre le combat difficile de l'émancipation des femmes japonaise, fil rouge de beaucoup d'Asadoras, mais pour le thème principal : la genèse de l'animation japonaise. Car comme beaucoup, avant de m'intéresser aux dramas, je suis un fan d'animation et de mangas. Et on suis bien les pionniers de l'animation dans cette histoire. Le terme 'Pionnier' semble être le fil conducteur de la série tout au long des 156 épisodes. On découvre les premiers films d'animations, le métier d'animateur de coloriste, de doubleur, les premiers studios d'animations, etc ... Cerise sur le gâteau des séquences d'animation ont été spécialement créés pour l'occasion, avec vers la fin de la série des un épisode quasi entier animé (d'une qualité un peu décevante par rapport au générique d'ailleurs). Car si on reconnait facilement la Toei dans le studio où Natsu travaille il était hors de question d'utiliser des séquences de film réels. Et on s'amusera donc à chercher à quel film fait référence cette séquence. Jusque dans le générique, créer par une jeune animatrice, chanté par le groupe Spitz et qui nous rappellera tellement le Heidi de Miyazaki. L'ombre du maitre plane sur les épisodes et certains des personnages ont du hérité de traits de caractère. Tezuka et Go Nagai ne sont pas très loin non plus. Voilà pourquoi je conseille cette série, qui ravira tous les fans d'animations d'après-guerre jusqu'au années 80, les vieux comme moi, quoi. La musique colle parfaitement à la série et vous vous surprendrez à fredonner les thèmes principaux. Un de mes Asadoras préféré.

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Ongoing 3/10
Kotodamasou
1 people found this review helpful
Oct 29, 2021
3 of 10 episodes seen
Ongoing 0
Overall 8.0
Story 7.5
Acting/Cast 9.0
Music 7.5
Rewatch Value 7.5

C'est à son tour, maintenant

Avec son casting de rêve, la nouvelle production horrifique d'Abama x Asahi TV promet monts et merveilles sur le papier. Mais nous avons appris à nous méfier des productions trop gourmandes en ex-Idoles et autres Models. Pourvu que ce rêve ne se transforme pas à nouveau en cauchemar...

Un rêve qui se réalise au début du premier épisode, pour la jolie et sympathique ex-Nozikaya 46, Nishino Nanase. Finie la vie de Youtubeuse solitaire (comprendre otak, donc) et vive la vie avec une bande de copines aux caractères très différents (pour les otaks, ... donc). Une Mansion à 8 appartements tous occupés par une jeune femme célibataire est le cadre idéal pour un scénario plutôt convenu. Le pitch de départ tenant sur une dent d'un timbre de poste, ne laisse aucun doute sur le genre Horreur/Thriller. Mais on sait depuis Anata no Ban Desu que ce huis-clos peut provoquer, chez le spectateur, une addiction envers une série qui ne payait pourtant pas de mine au départ. Mais une interrogation survient à la lecture de la phrase précédente. Nishino Nanase parviendra-t-elle une nouvelle fois à nous maintenir en haleine comme elle l'a justement si bien fait dans Anata no Ban. La comparaison risque d'être douloureuse, voir horrible.

Si le genre de cette nouvelle série est clairement orienté horreur, cela ne peut pas suffire à faire oublier ce chef-d'œuvre du polar/mystère surtout que dès le premier épisode une locataire décède et on se doute bien que c'est le point de départ d'une série de morts plus horribles les unes des autres. Heureusement les futurs victimes font partie de la crème des jeunes actrices de série (parfois Z) du moment. La géniale Uchida Rio qui sait mettre ça personnalité folle au service d'un scénario toujours déjanté et complexe (Raise de wa Chanto Shimasu, Mukai no Bazuru Kazoku, ...) et les 6 autres locataires que je ne citerai pas une à une et pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque tant elles auraient pu tenir un premier rôle chacune.

Si on se doute de leur fin tragique et certainement violente selon l'épisode à venir, reste le mystère qui entoure cette immeuble. Vieux cimetière indien ou ancien lieu de culte Celte ? Que s'est-il passé dans ce bâtiment ou le mensonge est interdit, sous peine de voir sa fin arrivée. Ce ne sont pas les exorcismes minables du pseudo prêtre shintoïste, excellemment joué par Nagayama Kento qui parviendra à faire baisser la tension. La religion est clairement critiquée ici, par son côté mercantile. Mais ce partenaire maladroit de notre enquêtrice Nanase chan vous donnera un sourire salvateur au milieu d'un océan de sueur froide.

Car la peur est bien là, présente à chaque épisode. Une horreur parfois subtile, mais avec des codes éculés pour ceux qui suivent le cinéma asiatique depuis longtemps. Mais même un vieux briscard comme moi se fait avoir et les reflets dans le miroir, les mains sales ou les cheveux longs recouvrant le visage, par exemples, font toujours leurs effets. Et comme souvent on est content qu'un épisode ne dure que 20 min. Vous faire croire que j'ai vu tous les épisodes à l'heure qu'il est serait le 3e mensonge de cette chronique, alors je vais m'arrêter là dans mes commentaires, même si vous êtes certainement déçu (si si,...). Mais je tiens encore un peu à la vie. Si ce n'est que pour découvrir le fin mot de cette histoire pas si commune au final ... Aaaargh, uso da yo !!!

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